Le reste
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La minute déception

Ce titre est évidemment hautement mensonger parce qu’à moins d’être un robot avec des scanners à la place des yeux, jamais je n’ai écrit un article qui peut se lire en moins d’une minute (pourtant, j’essaie de raccourcir des fois hein)(mais j’y arrive pas)(ce sont des choses qui arrivent)(note à moi-même : se limiter au niveau des parenthèses inutiles me semble être un bon début).

Jamais je les abandonnerai, JAMAIS.

Non mais en vrai, j’aime trop ça les parenthèses.

Cette première phrase s’étalant déjà sur plus de six lignes (qui dit mieux ?), entrons dans le vif du sujet avant que je ne perde totalement le fil de ce post, à savoir : les dernières séries pas franchement tip-top mais qui pourtant étaient vachement pleines de promesses sur le papier. Une première session était déjà sortie à propos des films d’horreur qui sont en fait des grosses blagues (Dieu sait que j’en ai à ajouter à cette liste depuis)(coucou Oppression), passons maintenant à la moulinette trois des plus récentes productions made in Netflix (oui, c’est tout du Netflix, céfou)(et ouais, Frontier est techniquement sorti en 2016 mais on va faire comme si on n’avait rien vu hein).

Frontier, la série qui a voulu badassiser The Revenant

Khal Drogo s'exporte dans les terres froides pour braconner de l'élan.

« Je suis ténébreux et super en colère, regarde comme je fronce les sourcils. »

Co-produite par Discovery Channel et Netflix, Frontier marque le retour de Khal Drogo sur le petit écran (parce que, personnellement, depuis sa disparition de Game of Thrones, je l’ai jamais revu autre part), as known as Jason Momoa (ah si quand même, on sait que le prochain Aquaman au cinéma, c’est lui)(et qu’il va donc jouer un pêcheur alcoolique qui peut commander les océans)(et qu’on a mis aux oubliettes le costume jaune, vert et orange d’une délicieuse élégance).

2016 ayant donc introduit la mode des trappeurs dans l’esprit de certains (coucou Dicaprio et son oscar sorti du néant), Jason s’exporte donc en 2017 dans les terres froides d’Amérique du Nord, quelque part entre le Canada et les Etats-Unis pour incarner un trappeur rebelle et baraqué répondant au doux nom de Declan Harp.

Tout ceci se déroule au 18e siècle, à une époque où trappeurs, Indiens et européens en quête de fortune facile se crêpent la perruque pour savoir qui contrôlera le vaste commerce de la traite des fourrures. Et à ce petit jeu-là, pour l’instant, la grande gagnante s’avère être la Compagnie de la Baie d’Hudson (dont je ne me rappelle absolument pas, mais en gros, elle est remplie de gens méchants, très méchants)(alors que Harp est gentil, très gentil).

Le sang, le cheveu sale, les sourcils froncés façon "ride du lion", pas de doute : y'en a un qui va prendre tarif dans deux secondes.

« Je suis gentil mais on a dit aussi que j’étais très ténébreux, rapellez-vous. »

Quand au principal antagoniste de la série, et donc le futur grand ennemi de Harp, celui qui va tout rendre personnel et lui faire prendre un nombre anormalement élevé de décisions suicidaires, est un certain Lord Benton que j’ai surnommé l’homme aux sourcils improbables. Entre eux gravitent donc des tas de rôles secondaires dont on peine à percevoir l’utilité pour certains (je cherche encore la justification de la copine blonde, si jamais vous avez une idée). Mais très franchement, ce n’est pas en soi le plus gros souci de la série.

Non, le souci c’est que lorsqu’on vogue sur la tendance du trappeur sauvage popularisée par Dicaprio et l’ami Alejandro aux Oscars 2016, on ne peut pas se permettre d’être cheap. Alors certes, c’est sanglant (trois morts dès la scène d’ouverture, qui dit mieux ?)(l’intégralité de Game of Thrones dit mieux mais bon, c’est pas vraiment le sujet) et ça paraît brut de décoffrage mais l’ensemble sonne faux et curieusement creux. Et en plus, excepté le vieux Lord Benton et ses sourcils broussailleux, tout le casting se compose de bégeays en puissance, bien propres sur eux avec rien qui dépasse.

Y compris les Indiens autochtones, dont les costumes ont l’air d’avoir été achetés dans un supermarché pour Halloween (oui, j’exagère un peu beaucoup trop). Alors que bon, on est censé être en terre hostile, avec Mère Nature contre nous et des relations à couteaux tirés entre québécois, européens et natifs. Théoriquement, personne devrait trop avoir le temps de vérifier sa coiffure et son make-up pendant la chasse à l’ours brun, hein.

Bref, ça jette de la poudre aux yeux mais en oubliant le sens du vent.

*DROP THE MIC*

Un GIF pour marquer l’occasion.

Santa Clarita Diet, un zombie dans ton salon

Netflix produisant de manière acharnée un nombre incalculable de trucs pour compenser le fait qu’on regarde chaque saison en moins de 2 jours (ah bah oui hein, vu comme ça, c’est tout de suite vachement moins cool le binge-watching), on devait forcément s’attendre à tomber sur du moins bon. Après une pépite comme Sense8, difficile de réitérer l’exploit ad vitam aeternam (oui, je parle latin couramment). C’est précisément là que sonne le glas, avec la sitcom (‘fin un truc au format chelou d’une demi-heure) Santa Clarita Diet.

Angry Cat (2)

Mouais, j’aime pas, voilà.

Sauf que l’ensemble ne parvient jamais vraiment à décoller et à faire rire de bon cœur, malgré le scénario un brin barré et la présence de Drew Barrymore (encore que je doute de l’efficacité commerciale de cet argument), de Timothy Oliphant (qui jouait un hacker terroriste dans Die Hard 4)(mon préféré ou encore d’un Carlos Solis fraîchement rasé de près et donc beaucoup moins charismatique que celui qu’on connaissait à l’époque de Wisteria Lane.

Alors Santa Clarita Diet n’a rien à voir avec une histoire de Père Noël en Floride (d’ailleurs je sais même pas ce que fait le mot « Santa » dans le titre) mais relate plutôt l’histoire d’un couple d’agents immobiliers, avec une meuf précieuse et niaise au possible (Sheila, incarnée par notre copine Drew) et un mari nerveux et névrosé dont j’ai oublié le prénom (joué par Timothy). Ils ont aussi une fille (rousse) dans la fleur de l’adolescence et vivent dans une banlieue lambda, avec plein de maisons aux couleurs pastels remplies de voisins qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Vu qu’il n’est pas possible de faire une série là-dessus (car non, ce pitch n’est pas comparable à Desperate Housewives)(il n’y a qu’une seule Lynette), on ajoute un élément improbable et on laisse la sauce prendre. Ou pas.

Le mari dont j'ai oublié le nom en chemise et le nouvel agent immobilier du coin.

A partir de combien de litres de gerbe peut-on considérer que ça fait « beaucoup trop » ?

Accrochez-vous au pinceau, j’enlève l’échelle : un beau jour, en plein milieu d’une visite synonyme de jackpot en terme de commission, Sheila se sent mal et vomit. Mais genre vraiment, vraiment, vraiment beaucoup. Tu n’imagines pas la quantité de liquide vert dégueu qui s’échappe de son petit corps frêle et grâce auquel elle refait rapidos la déco de la master bedroom et de sa moquette blanche immaculée. A côté de ça, Valérie Damidot, Stéphane Plaza et tous leurs compatriotes font pâle figure.

Et puis, pendant que son mari termine rapidos le home tour et réexpédie chez lui un couple de visiteurs horrifiés médusés, Sheila fait un arrêt cardiaque sur le sol en marbre de la salle de bains, juste après avoir régurgité un truc rouge et peu ragoûtant dont on ne saura jamais ce que c’est mis à part que bon, on va quand même le garder dans un sac en plastique hermétique par précaution, on sait jamais ça peut servir.

Maintenant que Sheila est morte mais vivante, elle a faim. D’à peu près tout. D’alcool et de viande fraîche, principalement. Bref, ce n’est plus la parfaite et fragile petite femme au foyer, on assiste à la naissance d’une MILF guidée par ses pulsions animales. Paie ton changement à 180°, changement que sa fille et son mari ont l’air de digérer sans trop de soucis d’ailleurs (est-ce que je suis la seule qui en a été étonnée ? Non, je n’pense pas).

Plein de bonne volonté, le mari part faire le stock de viande hachée sur les recommandations du voisin, adolescent blafard, timide et expert ès mort-vivant improvisé (et totalement in love de sa fille rousse), et s’offre sur le trajet un petit joint (ou une dizaine, je sais plus vraiment) pour relativiser tout ça et prier que ses voisins, respectivement shérif et policier (vous savez, le Carlos sans barbe évoqué plus haut ?), ne s’aperçoivent jamais de rien. C’est beau de rêver.

Sauf que la viande de boeuf, c’est so 2016. Sheila veut du cadavre humain, et du frais si possible parce que ceux de la morgue ont un arrière-goût de moisi et de renfermé, tu peux pas comprendre comment c’est immonde à mastiquer, mon chéri. Mais si la nourriture lambda, la viande animale et la perspective de bouffer des John Doe stockés à la morgue la dégoûte (le monde à l’envers, sérieusement), s’enquiller des litres de tequila et de vodka au bar avec les copines, là par contre, l’estomac a plus de problème avec.

Enfin, Sheila finit par dévorer un collègue dans son propre jardin, en pleine journée et sans que personne du quartier ne voit ni n’entende QUOI QUE CE SOIT. How convenient. Par contre, quand son mari elle s’affairent à nettoyer les diverses traces de sang disséminées dans le gazon EN PLEINE NUIT, leur voisin Carlos (le policier que personne n’aime, rappelez-vous) est justement à sa fenêtre, en train de les épier parce que visiblement, c’est une attitude parfaitement saine et normale aux Etats-Unis.

Entre-temps, le mari découvre un vieux livre médiéval écrit en serbe qui laisse espérer une solution de guérison (oui, on peut guérir de la mort dans les séries comiques de chez Netflix, céfou), la fille entame sa crise d’adolescence en volant des motos et vandalisant des maisons de dealers (qui sortent avec des adolescentes, pour passer le temps) et le beau-fils de Carlos (vous savez, l’expert local ès zombie) la suit aveuglément.

Bref, chaque épisode reste drôle si on se limite à la surface et qu’on en regarde un par-ci, par-là, mais l’ensemble de la saison est particulièrement indigeste (décidément, je réussis mes conclusions aujourd’hui, c’est à n’y rien comprendre). Et puis Drew en fait des caisses. Timothy et Carlos-sans-barbe aussi.

Réflexion faite, c’est cette série qui en fait des caisses,
en témoigne le site créé spécialement pour sa promo.

The OA ou l’incompréhension

The OA, c’est clairement l’OVNI de ce billet. Un des derniers crus Netflix, n’ayant bénéficié d’aucune forme de promotion ou presque (alors qu’on se tape des bandes-annonces pour Iron Fist quand on va voir Logan au cinéma) et avec une esthétique aussi mystérieuse que poétique. Très clairement, je ne savais pas où je mettais les pieds et d’ailleurs, au bout de cinq épisodes, je ne comprends toujours pas. Oui aloreuh je critique un truc que j’ai pas encore terminé (hé ho, je fais comme je veux hein) mais très franchement, je ne sais même pas si je reprendrai mon visionnage un jour.

J’aurais dû me méfier, autant de nuances de violet sur les images de promo, c’est jamais bon (remember Suicide Squad). Et contrairement au film de faux super-méchants made in DC Comics qui tendait clairement le bâton pour se faire battre, je ne suis pas certaine d’arriver à dire quoi que ce soit de cette série. Mis à part que… Je. ne. comprends. pas. D’ailleurs, j’en arrive à un tel sommet de perplexité que je demande si les scénaristes eux-mêmes savaient où ils allaient (une peu comme à la grande époque de Lost).

Malgré tes yeux de biche et tes cheveux blonds mal coiffés.

Désolée Brit, tu ne m’as pas convaincue.

Si on résume rapidement l’histoire (et ça spoile sévère, je vous préviens), Prairie Johnson disparaît à l’aube de ses 20 ans après avoir décidé de suivre un inconnu à la sortie d’un bar. Inconnu visiblement atteint d’un grave souci d’éthique personnelle vu que kidnapper et enfermer quatre personnes dans une cave pour les noyer et espérer qu’ils reviennent pépouze à la vie par l’intervention du Saint Esprit (les fameuses expériences de mort imminente), ça lui en touche une sans faire bouger l’autre. Le constat est donc posé : c’est pas parce que tu es aveugle depuis ton enfance que t’as un instinct de survie plus développé que les autres.

Le sien frôlant visiblement le néant, c’est à se demander comment elle se parvient à rester en vie les sept années suivantes. Parce que oui, accroche-toi bien fort à ton pinceau, sept ans plus tard, bieeeen après que ses parents adoptifs aient entamé leur plongée dans un abyme de désespoir, Prairie réapparaît telle une pâquerette au début du printemps. Histoire de faire le buzz, elle se jette même du haut du pont de la ville où elle a grandi. Ca fait un peu suicide on camera, le genre de trucs qui donne des articles putaclic par excellence sur Buzzfeed et Topito mais niveau maîtrise marketing, ça se pose là.

On sent que t'es heureuse d'être rentrée, Prairie.

Grosse ambiance à la maison.

Papa Hershel et Maman (qui est, je crois, la vieille folle de Silent Hill)(pas la SDF, l’autre, la fanatique) la voient à la télé, mettent à l’épreuve la solidité de leur pacemaker respectifs et s’en vont la récupérer à l’hôpital. Gros choc à leur arrivée : Prairie n’est plus aveugle (comment donc est-ce possible ? On saura pas vraiment, trop de suspense) ET elle a clairement pété un plomb puisqu’elle aimerait désormais qu’on l’appelle The OA (soit l’Ange Originel)(sobre, modeste, je dis bravo).

En même temps, Prairie, c’est un prénom super laid donc je peux la comprendre, moi aussi j’me serais auto-rebaptisée direct et j’aurais assigné mes parents en réparation au tribunal, pour la peine.

Enfin bref, Prairie décide de raconter son histoire à cinq inconnus (plutôt qu’à ses parents ou à un psychiatre), inconnus qui s’apparentent tous à des outsiders, des dépressifs, des laissés-pour-compte et autres charmants marginaux plus ou moins sympathiques (Steve est tout de même une sérieuse petite tête de con, j’aimerais le souligner). Question de choix et de style, je suppose. Mais bon, quand on s’auto-proclame comme la réincarnation de l’archange Gabriel, on n’est plus à une énormité près.

Et sinon, j’en pense quoi ?

Cette série me déroute totalement. Je n’accroche absolument pas à l’univers, bien trop métaphysique voire mystico-mystique pour moi (et surtout trop violet) avec, de temps à autre, un style tellement ampoulé que tu sais pas trop quoi faire sur le coup : soit retenir ta respiration en attendant que ça passe, soit ricaner dans ta barbichette et espérer que la suite retrouve un minimum de bon sens parce que là, c’est plus trop possible faut arrêter hein, tu t’fais du mal, Brit chérie.

(Presque autant que le stormtrooper à droite.)

Bref, je suis perplexe.

Si l’on excepte le personnage incarné par Brit Marling (et celui du méchant, parce que c’est quand même Lucius Malefoy en personne, excusez-moi du peu), le reste du casting est relativement voire entièrement insignifiant et absolument pas approfondi pour deux sous. C’est le « Prairie-Show » en permanence, donc si on n’adhère pas au côté femme-enfant, on est très mal barré pour la suite.

Concernant le scénario en lui-même… C’est long. Mais genre vraiment. On sait pas où ça va, on comprend pas d’où ça vient non plus d’ailleurs et puis les indices semés ici ou là sont juste des appâts de dernière minute pour te pousser à lancer l’épisode prochain (coucou la déesse serbo-croate et ton délire de manger des oiseaux vivants, c’est de vous que je parle).

Sauf que là, j’en suis à l’épisode 5 (ou 6, je me rappelle même plus) et ça me fatigue. L’histoire est affreusement floue et la manière dont elle est racontée et mise en scène fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Quitte à regarder un truc qu’on m’explique au compte-gouttes, je préfère cent fois Legion. Là, au moins, j’ai pas l’impression qu’on me vend du vide… En gros, je n’ai toujours pas tranché : est-ce que j’aime The OA ou pas ? Aucune idée. Mais je sais déjà que j’ai bien assez eu le temps de m’emmerder pour ne pas avoir envie de vérifier tout de suite de quel côté penchera finalement la balance.


En résumé : Frontier, c’est un grand N.O.N. Santa Clarita Diet,
c’est un petit oui. Et The OA, c’est juste du grand n’importe quoi.
°


 

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De taille réduite avec la tête remplie de trucs plus ou moins intéressants & plus ou moins vraisemblables, j'aimerais vivre dans un monde sans fautes d'orthographe, peuplé de zombies, de BigMac et de gens aux cheveux propres.

16 commentaires

  1. Jérémy Potel dit

    The OA c’est bien! Faut juste accepter le délire. (Comme les autres acceptent les délires de Prairie quasiment sans sourciller).

  2. Ahhhh Santa Clarita Diet ! Comment dire… C’est effectivement un grand n’importe quoi qui, bizarrement, arrive à être un peu drôle malgré les incohérences et le peu de crédibilité de l’intrigue et des personnages ^^ Une série à mater quand il n’y a vraiment plus rien d’autre ! 😉

    • Exactement ! D’ailleurs, plus le temps passe, moins je m’en souviens. Du coup, interrogation évidente : qu’est ce qu’il resterait à raconter dans une saison 2, très franchement ?

  3. La biche au front blanc dit

    Je n’ai rien vu de toute cette soupe mais j’ai bien ri à la lecture de ton article.

  4. mamzette dit

    Mince, moi qui m’apprêtais à me lancer dans The OA… Mon frère m’en a chanté les louanges, mais je devrais savoir, depuis le temps, que ses louanges sentent souvent le moisi. Je suis une ouf, je vais quand même tenter le coup histoire de choisir un camp, mais étant par définition allergique au mystico-mystique, je sens bien que l’affaire risque de partir en sucette. Pas grave, je m’éclate avec Légion, même en ayant parfois envie de m’arracher les cheveux face à ce concept insensé qu’est la diffusion d’un seul épisode par semaine.

    • Non mais Legion, je suis fan, je peux même pas envisager de comparer David et ses bouleversements intérieurs à Prairie et ses délires mystiques. Ça n’a juste RIEN à voir 😀
      Et moi aussi, je piaffe d’impatience chaque semaine pour connaître la suite !

  5. tinalakiller dit

    Encore une fois ton article m’a fait mourir de rire !! 😀
    Santa Clarita Diet m’intéressait (parce que Drew, parce que Timothy, parce que zombie, parce que ça a l’air sans prise de tête) mais j’avoue que j’ai tout de même un peu d’appréhension. Quant à The OA, j’ai vraiment peur que ça ne soit pas ma came !

    • The OA, c’est un univers clairement à part. Pour moi, ça ne s’ancre dans rien de suffisamment concret ou au contraire « mystérieux » pour maintenir mon intérêt et ma curiosité sur le long terme. Ça joue sur du « flou artistique » et, à titre personnel, ça me gonfle sévèrement. J’aime bien me faire balader mais jusqu’à un certain point. Là, j’ai l’impression qu’on me jette de la poudre aux yeux pour dissimuler un énorme néant scénaristique. Je pense que je suis pas du tout le public cible 😀

      Je reste néanmoins curieuse de savoir ce que tu en penses, si jamais tu décides de visionner le premier épisode un jour!

  6. Je ne connais ni Frontier ni OA mais je te rejoins complètement sur Santa Clarita Diet, même si ça me fait de la peine ! J’étais toute enthousiasmée par le pitch, j’imaginais un truc à la Shaun of the Dead, mais je n’ai pas tenu plus d’un épisode. L’humour était trop lourd, les personnages sonnaient faux, le scénario ne tenait pas la route (et la scène de vomi ça ne présageait rien de bon pour ma part). Par contre, Frontier je jetterai peut-être un oeil pour retrouver Khal Drogo… il m’a manqué le bougre !

    • Ah ça, c’est certain que Shaun of the Dead, c’est pas comparable du tout ^^ Santa Clarita Diet, c’est la sortie des gros sabots avec une subtilité aux abonnés absents. Y’a aucune trace de charme propre au décalage de l’humour british… Après, c’est certain qu’il faut pas l’attaquer en visionnant la chose pour son scénario (inexistant) ou ses personnages (caricatures poussées à l’extrême, mais c’est le format qui l’impose indirectement)… Deux-trois scènes me restent tout de même en mémoire (et elles impliquent toutes le mari à deux doigts du nervous breakdown)(ça lui va bien de jouer les névrosés angoissés, à Timothy Oliphant, je trouve).

      Et puis Frontier, c’est quand même sacrément cheap hein, je préfère prévenir, ahah 😀

    • Oui, j’avais probablement trop d’attentes pour cette série, je sais pas. Soi-disant qu’elle s’améliore au fil des épisodes, j’ai peut-être arrêt trop vite… mais bon, life’s too short. Haha d’acc, Frontier je regarderai que le premier épisode pour dire bonjour à Momoa, au pire 😉

  7. Frontier me tente pas, Santa Clarita Diet encore moins mais par contre, j’ai eu un énorme coup de coeur pour OA ! C’est vrai que l’ambiance mystique donne parfois (souvent…) une impression de wtf mais comme tu le mentionnes, il y a une véritable poésie qui se dégage de la série (même si elle ne touchera pas tout le monde, surtout avec tous les arguments fondés que tu as donné). J’ai adoré la fin également et j’ai mis plusieurs jours à m’en remettre.
    Tu n’as pas l’air tenté de voir la fin (je pense d’ailleurs qu’elle ne te satisferait pas) mais si tu en viens à changer d’avis, n’oublie pas de nous donner ton avis 🙂

    • J’ai souvent lu que la fin était à double tranchant. Je t’avoue que pour l’instant, The OA est en pause à durée indéterminée de mon côté (mais si jamais un jour je la termine, update il y aura)… Je suis à fond dans FEUD et Legion en ce moment 🙂

  8. Ahhhhh enfin un nouvel article !!! Ça faisait un petit moment que j’épiais tes faits et gestes, dans l’attente que tu nous pondes l’un de ces formidables écrits dont toi seule a le secret. Je suis un grand fan de ton humour, tu le sais 🙂 Quant à ces séries que tu nous présentes et dont j’ignorais la complète existence, eh bien je vais tout faire pour les ignorer ^^

  9. encoreuneconnasseparisienne dit

    Je n’ai vu que Santa Clarita Diet (parce que Drew Barrymore, oui c’est un argument de poids !) et je suis un peu moins méchante que toi. Certes le scénario c’est un peu n’importe quoi, j’ai regardé certains épisodes en faisant la vaisselle ou en jouant sur mon Iphone, mais ça reste cool parce que 1/ il y a Nathan Fillion ❤ 2/ certains dialogues sont vraiment fun 3/ j’aime bien les histoires de zombies. Je ne sais pas si ça a vraiment marché, s’il y aura une seconde saison, parce que je ne lis que des reviews de gens déçus comme toi. Sinon Santa Clarita (y’a aussi Santa Maria et Santa Barbara pas loin, c’est la fête de la sainte), c’est à une heure de Los Angeles pour info, rien à voir avec le mec en rouge qui a une barbe blanche, donc.

    • Merci pour les précisions géographiques, je m’en irai dormir moins bête ce soir (cela dit, j’avoue être déçue de l’absence de lien, si ténu soit-il, avec le Père Noël)(niveau originalité sans aucun rapport avec le schmilblick, ça se posait là).
      J’ai également attaqué la série pour l’argument du zombie MILF (le concept me paraissait novateur, d’une certaine façon)(mon côté bon public).
      Mes scènes et répliques favorites impliquent toutes ou presque le personnage de Timothy Oliphant (qui concentre à lui seul la majorité du comique de situation propre à l’univers de la série). Sheila, en revanche, tend à m’insupporter au fur et à mesure des épisodes, et la voix de petite fille sur le retour que persiste à emprunter Drew Barrymore ne plaide pas forcément en sa faveur… 🙂

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